mercredi 21 novembre 2012

La rénovation urbaine et son ministre

L'idée de l'intercommunalité c'est bien mais on ne parle plus de projet mais de programme.
Triste .......
C'est dans le Moniteur et ça se lit ici

La crise du logement n'est pas prête de se calmer

Un entrefilet de Michel Mouillart toujours aussi percutant, dans le moniteur de la semaine.


Marchés publics : la folie économique !



Terminant une offre pour un marché public , je calcule : la préparation et la mise en forme de notre proposition a pris six bonnes journées avec déplacement de trois personnes.

L'offre est techniquement plafonnée à 150k€ soit, avec nos prix de journée (très raisonnables) environ 170 jours de travail. C'est déjà un beau marché !

Nous avons donc, pour concourir, utilisé plus de 3,5% de l'hypothétique gain pour l' offre.

Il semble que nous soyons 60 équipes à avoir répondu. Cela signifierait que nous aurions collectivement engagé plus de deux fois le montant prévu pour le travail afin de répondre à l' appel d'offre.

Conclusion, comme il faut encore faire le travail, soit les marchés publics coûtent trois fois leur prix, soit ils diminuent par trois les moyens de leurs prestataires. Probablement une bonne combinaison des deux phénomènes donc le prix explose et on détruit la machine productive.

Il eut fallu procéder en deux temps, appel de candidature avec choix de trois à quatre équipes puis propositions. Si, avec un tout petit peu de moyens, on avait voulu ressusciter les regrettés marchés de définition, le résultat aurait été considérablement plus riche et plus créatif pour la collectivité.

Rappelons que cette procédure a été abandonnée par la France au pretexte qu'elle était contraire aux règles européennes, mais que bien d'autres pays l'utilisent avec bonheur. Sans doute l'exception bureaucratique française !


Un marché précédent, pour une autre collectivité, s'est d'ailleurs vu annulé après examen, très tardif par la commission ad'hoc, pour "intérêt public" . Là soit le cahier des charges était mal rédigé (courant), soit les techniciens n'ont pas été suivis par les élus (également courant mais ils auraient du lire le cahier des charges avant de publier), soit les professionnels sont tous mauvais (voila qui est très rassurant pour les services mais parfois bien réel), soit ils sont tous des voleurs (questionnez l'URSSAF, vous verrez !).

Démocratie participative aux States

La banlieue souffre de la crise, évidement c'est la première victime.

On s'en serait douté mais le monde précise les choses
Les banlieues, premières victimes de la crise

Aménagement urbains pour la canicule

Voila que l'urbanisme responsable anticipe sur le réchauffement climatique.
Le dossier ne fait que s'ouvrir
A suivre avec un article du moniteurDes aménagement urbains pour contrer la canicule à Paris - Aménagement - LeMoniteur.fr

dimanche 4 novembre 2012

La rénovation urbaine avance tous azimuts mais survivra t'elle ?

Un bel article du Moniteur sur le FRARU La rénovation urbaine avance tous azimuts - Logement - LeMoniteur.fr Le ministre n'est pas venu, est ce un signe ?


On trouvera la feuille de route du ministre (ici) un peu étrange car, d'une part les projets sont englobés dans un ensemble (Une nouvelle génération de contrats) comportant la cohésion sociale, on s'en félicite, mais aussi  du droit commun, alors même que l'idée était de créer l'exceptionnel pour sortir ces quartiers de la difficulté grave dans laquelle ils sont. Très inquiétant en période de ceinture serrée, le droit commun sera l'économie et la lenteur de la mise en place sans la coordination transversale.
Par ailleurs le mot projet disparait au bénéfice de l'opération. Cela n'a rien à voir, une opération c'est abstrait, une ligne sur un budget, bref un "coup". Alors que le projet est partagé, il sous entend une suite, un mouvement collectif avec son adhésion (celle des habitants), une forme de débat et un portage complexe. Le mode projet aura été aussi révolutionnaire, dans la manière de conduire la réforme de l'action publique et collective sur des territoires, que les montant engagés.
Attention à ne pas transformer en action bureaucratique un élan qui pourtant fait l'unanimité des acteurs locaux, des élus, des professionnels et des habitants.

Evidement il y a bien quelques intellectuels, loin de l'action, qui trouvant que le PNRU, n'ayant pas supprimé la pauvreté, n'a pas rempli ses objectifs. On peut certes oublier la dignité d'être considérée par les autorités,  rendue, la transformation profonde des cadres de vie, la revalorisation radicale de territoires entiers, l'énergie des projets faits ensemble, les nouveaux futurs enfin possibles pour des centaines de quartiers auparavant relegués. Mais c'est gâcher une belle conquête collective et jouer avec le feu.

Le « Duflot » pour les nuls !

A peine arrivée .....  un nouvel outil de spéculation fiscale pour relancer le BTP ou un produit pour faire du logement "social" ?
Article renseigné du Moniteur
Le « Duflot » est-il un nouveau « Scellier » ? par Marc Gedoux - Logement - LeMoniteur.fr

Accessibilité : les contradictions de la réglementation

Serpent de mer et sujet à controverses sévères sur la diminution qualitative des espaces de vie, la réglementation sur l'accessibilité fait l'objet de travaux nouveaux et indéniablement sérieux, relayés par le Moniteur :
Accessibilité : un rapport dénonce les contradictions de la réglementation - Profession - LeMoniteur.fr

Dans l'immobilier, l'hiver s'annonce glacial

Un article du monde Dans l'immobilier, l'hiver s'annonce glacial
La prédiction est difficile mais on sait déjà que 2013 ne sera probablement pas simple.